La sainte Ecriture et l’Eglise nous invitent à prier pour nous et pour les autres car nous avons des avocats dans le ciel
Voici deux passages de la sainte Ecriture avec des commentaires de l’Eglise.
« Petits enfants, je vous écris ceci pour que vous ne péchiez pas. Mais si quelqu’un vient à pécher, nous avons comme avocat auprès du Père, Jésus Christ le juste. C’est lui qui est victime de propitiation pour nos péchés, non seulement pour les nôtres mais pour ceux du monde entier. [1]» Jésus est le prêtre unique et éternel qui avec sa passion est passé par la mort et le sépulcre, qui est ressuscité et qui est monté au Ciel ; il est auprès de Dieu le Père, où il intercède pour toujours en notre faveur (cf. He 9, 24). Comme l’affirme Jean dans sa Première Lettre, Il est notre avocat : qu’il est beau d’entendre cela ! Quand quelqu’un est appelé chez le juge ou passe en procès, la première chose qu’il fait est de chercher un avocat pour qu’il le défende. Nous, nous en avons un qui nous défend toujours, il nous défend des menaces du diable, il nous défend de nous-mêmes, de nos péchés ! Très chers frères et sœurs, nous avons cet avocat : n’ayons pas peur d’aller à Lui pour demander pardon, pour demander sa bénédiction, pour demander miséricorde ! Il nous pardonne toujours, il est notre avocat : il nous défend toujours ! N’oubliez pas cela ! L’ascension de Jésus au Ciel nous fait alors connaître cette réalité si réconfortante pour notre chemin : dans le Christ, vrai Dieu et vrai homme, notre humanité a été conduite auprès de Dieu ; Il nous a ouvert le passage ; Il est comme un chef de cordée quand on escalade une montagne, qui est arrivé au sommet et qui nous guide à Lui en nous conduisant à Dieu. Si nous lui confions notre vie, si nous nous laissons guider par Lui nous sommes certains d’être entre des mains sûres, entre les mains de notre sauveur, de notre avocat. [2]
Si vous me demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Paraclet qui sera pour toujours avec vous : c’est l’Esprit de vérité. [3] » Le Christ maintenant promet l’Esprit Saint. Mais remarque que le mot « Paraclet » est grec et signifie soit le consolateur, soit celui qui intercède ; et c’est pourquoi il a dit : IL – à savoir le Père, mais cependant pas sans le Fils – VOUS DONNERA UN AUTRE PARACLET, c’est-à-dire l’Esprit Saint, qui est le consolateur, puisqu’il est l’Esprit d’amour et que l’amour réalise la consolation et la joie spirituelles – Le fruit de l’Esprit est chanté, joie (…)-, et qui est aussi celui qui intercède : En effet, nous ne savons ce qu’il convient de demander dans nos prières ; mais l’Esprit lui-même demande pour nous avec des gémissements inénarrables.[4]
[1]Première épitre de Saint Jean, 2, 1-2.
[2] Extrait de la catéchèse du Pape François. Rome, le mercredi 17 avril 2013 www.sedifop.com/spip.php?article1037
[3]Evangile selin saint Jean, 14, 14-16.
[4]SAINT Thomas d’Aquin, commentaires de l’Evangile selon saint Jean, http://docteurangelique.free.fr/livresformatweb/ecriture/jean.htm#_Toc200627090