Le droit canonique suggère de recourir aux efforts des sages pour éviter les conflits (Cf. c. 1446 ou 1733). Théologiquement, il s’agit de construire la communion :
- entre les différentes parties de nous-même pour « que votre parole soit oui si c’est oui, non si c’est non » (Mt 5, 37)
- entre les membres de la communauté car, « tout royaume divisé contre lui-même devient un désert » (Matthieu 12, 25)
- entre les hommes et Dieu « Laissez vous réconcilier avec Dieu » (Co, 5, 26)
Lorsqu’une tension survient, il s’agit d’accueillir les émotions qui nous habitent (peur, surprise, tristesse, dégoût, colère), et de les nettoyer pour que renaisse la joie. « Si vous êtes en colère, ne tombez pas dans le péché ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère. » (Ep. 4, 20).
Ce chemin de pardon, de réconciliation et de communion donne lieu à de nombreux contre-sens :
- il ne s’agit pas d’éviter les conflits, en les déniant ou en les masquant mais d’éviter leur escalade ;
- il ne s’agit pas de confondre la colère subie (une émotion légitime) et la colère cultivée (un péché) ;
- il ne s’agit pas d’oublier la faute de l’autre, mais de pardonner de tout notre cœur, en pensant aux pardons que Dieu nous donne ;
- il ne s’agit pas de nous soumettre à l’autre, en reniant notre dignité ;
- …/…
Il est possible d’apprendre à créer la communion, à l’intérieur de nous-même, avec les autres et avec Dieu. L’apprentissage nécessite un chemin personnel d’oraison, de conversion et de guérison pour aboutir à la paix et la joie, fruits de l’Esprit saint. Il peut nécessiter le recours aux sages :
- prêtres prodiguant les sacrements et/ou l’accompagnement spirituel ;
- auteurs chrétiens et profanes, proposant des paroles de sagesse ;
- accompagnateurs chrétiens formés au coaching, comme ceux de l’Institut Talenthéo ;
- médiateurs chrétiens formés à la transformation des conflits, comme ceux du réseau ReMEDE, dont canonistes sans frontières est partenaire.
Le présent site propose modestement quelques ressources :